Bienvenue
sur le site web du prao pacifique « Des jours meilleurs ».
Je vous présente ce bateau en 3 thèmes :
I La construction
II Le voyage
III Description détaillée du prao
C’est un site axé essentiellement sur des photos avec quelques commentaires pour aider à la compréhension et au fonctionnement du bateau.
«
Des jours meilleurs » est un voilier multicoque prototype qui est une
extrapolation moderne
des pirogues Océaniennes. Il a nécessité beaucoup de recherche
et de mise au point pour sa conception et sa réalisation. Ce fut une
aventure pour faire naviguer ce bateau.
Dimensions : Longueur : 19m
Largueur : 11.70
Poids : 4 tonnes
Surfaces voiles : 96m2 au près , 140m2 au portant
Tirant d’eau : 0.55m, 1.25m avec les safrans
Le prao
fait partie de la troisième famille des multicoques. Ce qui
le différencie des trimarans et des catamarans est qu’il ne vire
pas. Il est amphidrome,il navigue toujours le flotteur au vent en contrepoids.
Pour changer de direction ou d’amure, il repart en marche arrière.
Les voiles pivotent et les safrans aussi, il faut simplement positionner le
prao travers au vent afin d’effectuer la manœuvre
correctement.
Il existent des prao atlantiques prévus pour naviguer flotteur en appui,
c’est la version récente utilisée pour la première
fois par l’architecte Américain Dick Newick avec
le prao Cheers skippé par Tom Follet qui réalisa une superbe
troisième place dans la course transatlantique de 1968.
«
Des jours meilleurs » est la version moderne d’un concept traditionnel
utilisé depuis des siècles par les peuples d’Océanie,
en particulier les Archipels de Micronésie et
de Mélanésie.
Le fait de naviguer flotteur en contrepoids peut paraître dangereux,
mais cet argument n’est pas prouvé.
Lorsque vous placez un poids de 2 kg au bout d’une perche de 5 mètres,
il vous faudra fournir un effort considérable pour décoller l’ensemble.
C’est le même
principe pour le concept du prao pacifique comme «
Des jours meilleurs » .
A l’inverse des autres multicoques, le centre de gravité d’un
prao pacifique va monter beaucoup moins vite car il se situe sur la coque centrale
sous le vent, et le point de non retour en cas de chavirage est bien plus loin
qu’on de l’imagine.
Pour convaincre les plus réticents et tester la validité du concept, « Des
jours meilleurs » a traversé l’atlantique en plein hiver
avec au plus fort des creux de 5 mètres et 40 nœuds
de vent.
Pourquoi un prao pacifique plutôt qu’un autre multicoque ?
Ce concept permet d’avoir un déplacement ultra léger 3,5
tonnes à vide pour 19 mètres. Le gain de poids permet d’avoir
une surface de voilure réduite,(les mats d’une hauteur
de 12.30 mètres rabaissent le centre de gravité d’ou un
gain de stabilité) donc un accastillage plus léger, et par conséquent
moins onéreux.. L’accastillage correspond à celui utilisé sur
un catamaran de 10 à 11 mètres.
Les efforts musculaires sont diminués en navigation
Les manœuvres de mouillage et des ancres sont délicates comme tous
les autres multicoques du fait de leur prise au vent et du peu de tirant d’eau.
C’est le problème
majeur des multicoques et nécessite prudence et anticipation.