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Les safrans
Ils sont sur mèche pivotant jusqu’à 270 degrés
et
relevables dans un puit élliptique pour l’échouage. Chaque
safran pèse 23kg et en surface fait 0.46
x 1.22. La mèche dépasse de 1.30m sur le pont . Le bas du safran
est en mousse basse densité pour limiter la casse lors d’un tallonnage
sur des cailloux.
2 pièces élliptiques sont sur la mèche
pour guider le mouvement du safran dans son puit.
La pièce du haut reste fixe sur le pont et bloque la mèche
qui coulisse verticalement.
La pièce du bas accompagne le safran dans son mouvement et se place
automatiquement au fond de la coque.
Sur chaque pièce, 2 bagues sont nécessaires pour permettre
la rotation du safran.
La première en polyamide prend la forme de la mèche, la seconde
en inox entoure la première afin d’avoir une rotation inox sur
polyamide.
Les puits sont élliptiques avec une réservation pour le passage
des bagues. Un mini palan est nécessaire et traverse la pièce élliptique
du haut, vient se fixer sur la pièce du bas pour remonter le Safran.
Avantages
du système :
Système interne protégé des vagues et des chocs
On peut démonter l’ensemble du pont sans aller dans l’eau
Peu d’encombrement sur le pont le safran en position haute, il n’y a que la mèche qui sort du pont de 1.10m.
Bras de liaison :
Ils sont haubannés par une barre de flèche comme un mat pour limiter la flexion. Le hauban du bas Diamètre 12 mm limite l’effort lorsque le flotteur est en appui sur la vague tandis que le hauban du haut Diamètre 8mm limite l’effort lorsque le flotteur est décollé.
Attache flotteur :
Un assemblage
tubulaire soudé en acier galvanisé avec peinture électrostatique
lie les bras au
Flotteur. Des axes en inox diamètre 27 récupérés
chez un ferrailleur sur des vieilles machines
à laver industrielles avec des bagues en polyamide permettent une rotation
du balancier d’avant en arrière. En effet, lorsque l’étrave
du balancier rentre brutalement dans une vague, le flotteur peut reculer sur
un axe longitudinal
de 2 à 3 cm, le jeu est limité par des estropes montées
sur des ridoirs.
Avantages :souplesse du montage, limite la torsion des bras dans la mer formée.
Le shape du flotteur est en v afin d’éviter de faire travailler
les bras quand le balancier retombe brutalement dans l’eau car il s’immerge
plus que dans le cas d’une
carène planante. Cela altère peu les performances car le balancier
est en contrepoids. La trainée
est un peu augmentée.
Sas auto- videur :
2 portes permettent d’accéder à l’intérieur du prao. Une vague peut rentrer dans le sas lorsque la première porte coulissante est ouverte, des trous d’évacuation sont prévus dans le cas ou une vague frappe le plancher, les chambres à air plient et limites les entrées d’eau.
Plan de pont :
Les
barres franches sont démontables au virement car elles font 1.90m
et buteraient sur le mat lors de la rotation. Une barre très courte
sert pour les virement rapides dans les plan d’eau restreints.
La transmission se fait par drisse textile sur des secteurs circulaires, facilement
accessible et réparable en cas de problème.
Le pneumatique avec un moteur hors bord 25cv sert à la propulsion du
prao pour les manœuvres de port. Il est accouplé au flanc arrière
de la coque centrale pour pousser. Un pontet sur le bordé au vent de
la coque centrale bloque le nez du pneumatique tandis que l’arrière
s’amarre sur le rail de grand voile avec retour au taquet.
En navigation, il remonte sous le filet sous le vent par un système
de bloqueurs couplés sur des winchs.
Cadènes
:
Sur « Des jours meilleurs », beaucoup de cadènes sont en fibre de verre ud epoxy, plus légères et aussi solides que des cadènes inox.
Centrale de navigation :
C’est un combiné lock, sondeur, anémomètre. Elle pivote lors du virement de 180 degrés afin d’être visible de l’autre poste de barre.
Guideau électrique :
Très
utile pour naviguer en famille car les manœuvres de mouillage
sont délicates, physiques et dangereuses à cause de la taille
et du fardage du prao, amplifiée
par la surface des mats.
Une fois que l’ancre est mise, 2 pattes d’oie viennent stabiliser
le prao avec une tension plus forte sur celle de la coque centrale pour compenser
l’assymétrie du bateau.
Mats :
Les
mats sont collés à l’intersection de 2 cloisons, le
prao ne peut pas démater. Le plan de collage reprend les efforts de
compression tandis que des colliers en fibre de verre ud epoxy reprennent les
efforts d’arrachement.
Un collier maintient la partie basse de l’emplanture du mat. la stratification
revenant en rayonnant sous le plancher de l’aile.
Un autre collier maintient la partie haute de l’emplanture du mat, la
stratification revenant en rayonnant sur le pont de l’habitacle.
Le bord de fuite du mat est orienté sous le vent, afin de permettre
la rotation des voiles en concept prao pacifique.
Hooks et têtes de mats :
Les
voiles sont hookées en tête
de mat en navigation, la tension est si forte que les drisses classiques se
détendaient sans arrêt avant d’installer les hooks. Un
cylindre est serti à 30 tonnes sur les drisses (les sertissages auparavent glissaient à 25 tonnes).
Sur les drisses , nous avons une épissure cable textile avec 4 cylindres
sertis correspondant à la réduction des grand voiles lorsque le vent forcie.
1 gv haute
2 gv 1 ris
3 gv 2 ris
4 gv 3 ris
Le système est parfait , je n ‘ai jamais eu de problème pour affaler les voiles, les drisses sont extérieures au mat. Pour affaler, il suffit de larguer la tension au point d’amure, de tirer la drisse vers le bas, ensuite de la dégager au vent et la voile descend immédiatement
Conclusion :
« Des jours meilleurs » est un bateau très évolutif
par rapport à sa taille et son faible poids.
Les manœuvres à la voile sont faciles proportionnellement aux grandes
dimensions du prao.
Le virement à 2 personnes se fait en moins d’1 minute sous les
2 grand voiles .
Coté performances, nous l’avons poussé à plus de
26 nœuds avec un vent autour de 22 nœuds.
Les moyennes en croisière sont souvent à 10 nœuds . Nous
avons vécus à 4 adultes pendant 3 mois. Pour des navigations
au week end, il est possible de dormir à 8
personnes.
Le carré est amovible et se transforme facilement en couchette. Le prao
est insubmersible et homologué en première catégorie.